Photographie reine des preuves ?

Avec l’évolution de la société et des nouvelles technologies le métier de détective évolue lui aussi.

Les premières « traces » de détective privé en France, remontent aux alentours des années 1830 avec Eugène-François VIDOCQ. Aujourd’hui le métier, même s’il garde une partie d’imaginaire de la part du public, est un métier normalisé et soumis à des obligations, défini par le Code de la Sécurité Intérieur, Article L621-1.

En effet, afin de pouvoir exercer la profession d’Agent de Recherches Privées et diriger une agence d’investigations privées, il faut être détenteur d’une licence de droit mention « Agent de Recherches Privées » au minimum et obtenir des agréments : agrément dirigeant, autorisation d’exercer et carte professionnelle.

Le métier de recherche et de collecte de preuves évolue donc avec la société et les nouvelles technologies.

En tant que détective privé nous savons que les clients aiment avoir des preuves photographiques ou vidéos.

Il est important de préciser que la photo n’est qu’un détail de notre rapport, les écrits de celui-ci sont tout aussi importants. Même si bien-sûr la photo ou la vidéo permet de finaliser une preuve ou un dossier parfois.

En tant qu‘enquêteur privé nous nous devons de respecter la vie privée des enquêtés, c’est dans ce sens que le rapport, les photographies et les vidéos doivent elles-même respecter la vie privée.

La vie privée et un principe fondamental exprimé par l’article 9 du Code civil.

C’est pourquoi notre apport de preuves se fait dans un cadre légal, est remis de manière confidentiel et ne peut être diffusé que dans le but d’être produit en justice.

Plus particulièrement, dans la prise de photographies des enquêtés, celles-ci ne peut être prises que dans les lieux publics, à défaut les photographies et le rapport peuvent être refusés.